Fondateur de Cap Douleur, notre confrère Thierry Poitte témoigne de son utilisation de la téléconsultation dans le cadre du suivi des douleurs aiguës et chroniques des animaux de compagnie.
En préambule, notre confrère a rappelé l’absence de dispositions réglementaires sur la télémédecine dans le secteur vétérinaire bien que les organisations professionnelles vétérinaires (OPV) aient fait des demandes en ce sens auprès des autorités.
Aujourd’hui, notre confrère utilise cette technique pour le suivi des douleurs aiguës (douleurs paroxystiques en cas d’hernies discales par exemple, douleurs post-opératoires…) et chroniques (arthroses sévères, hyperesthésie féline, cas référés…).
Il a illustré son approche au travers d’une petite dizaine de cas cliniques recouvrant les deux cas de figure.
« Je pratique déjà ce type de consultation en mon âme et conscience et dans l’intérêt de ces animaux qui fréquentent très régulièrement notre clinique», a-t-il commenté.
Pour ce faire, notre confrère alterne présentiel et suivi par téléconsultation, ce qui lui permet d’affiner son diagnostic, de réajuster éventuellement le traitement et les recommandations relatives à l’environnement de l’animal.
La téléconsultation est la seule technique qui permet d’observer l’animal dans son environnement familier et d’évaluer les signes cliniques à domicile. Le propriétaire peut, en outre, effectuer des manipulations douces de l’animal sur commande du vétérinaire.
L’échange se poursuit entre le thérapeute et le propriétaire grâce notamment à des partages de vidéos et de photos et à l’échange de commentaires.
« La téléconsultation s’inscrit dans un parcours de suivi qui permet une amélioration de l’observance », souligne Thierry Poitte. « Cette technique est très intéressante en cas de douleur car l’évaluation est indispensable à la prise en charge optimisée, notamment de la douleur chronique. »
Et d’insister sur la complémentarité des méthodes : « Cette approche est complémentaire du narratif, du présentiel, de l’examen clinique et des grilles d’évaluation. »
Dans ce cadre, notre confrère utilise une plate-forme payante (en l’occurrence LinkyVet), plutôt que des médias gratuits comme Skype ou WhatsApp, pour des raisons évidentes : sécurisation des données, commodité de partages, planification des rendez-vous, apprentissage aisé et possibilité de monétisation.
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