Implantée à Nevers, Animoscope a créé une plateforme en ligne pour les soins vétérinaires 

Un vétérinaire à trouver en urgence ou un conseil santé pour son fidèle compagnon à quatre pattes : une angoisse que connaissent bien les propriétaires de chiens et chats.

C’est là qu’intervient Animoscope. Dans le style des plateformes médicales pour la santé humaine, les deux fondateurs de la start-up, Guillaume Ragetly et Julien Tripet ont immergé les soins et conseils vétérinaires dans le monde du digital.

Guillaume Ragetly, 36 ans, d’origine nivernaise est vétérinaire spécialisé dans la chirurgie des animaux. Le second, Julien Tripet, 43 ans, Parisien, a apporté son expérience de dix années passées au sein de l’industrie pharmaceutique.

L’ambition d’être les Doctolib des chiens et des chats
Dans les rangs d’Animoscope, les porteurs de projets poursuivent un cap. « On a l’ambition d’être les Doctolib des chiens et des chats. On a l’ambition de se positionner comme leader de la télémédecine pour les soins vétérinaires ».

Une action tout d’abord sur l’Hexagone avant de s’attaquer à la santé des compagnons à quatre pattes à l’étranger. Outre-Atlantique justement, les propriétaires de chiens et chats sont bien mieux lotis pour la feuille de soins de leurs fidèles amis. « Guillaume a fait une partie de ses études aux États-Unis. Il a fait ce constat qu’en France, beaucoup d’animaux sont mal soignés ». Julien Tripet avance plusieurs raisons : l’accès aux soins, leurs prix sans parler de l’assurance animaux « qui est peu développée ».

Un autre point est à prendre en considération : le désert médical touche aussi la santé animale. « L’accès aux soins est parfois difficile. En centre-ville, les nouvelles générations n’ont pas beaucoup de temps pour aller chez le vétérinaire ou l’inverse, en zone rurale, quand il faut faire 40 kilomètres. »

Face à toutes ces problématiques, les cofondateurs ont voulu améliorer ce marché des soins vétérinaires qui ne cesse de « grossir rapidement et qui s’humanise ». C’est là que les nouvelles technologies leur ont semblé pertinentes. Fin 2018, pendant six mois, Guillaume Ragetly et Julien Tripet, ont travaillé sur un préprojet de téléconsultation animale. Début 2020, la plateforme Animosocpe  était lancée.

Une année a filé. Le quotidien d’Animoscope n’est pas un long fleuve tranquille. Pas de quoi freiner les élans. « Cela fonctionne comme beaucoup de start-up. C’est un développement qui n’est jamais linéaire. Il y a toujours des hauts et des bas », formule Julien Tripet. Les cofondateurs peaufinent une vision à long terme. « Ce qui est important, c’est d’avoir suffisamment d’agilité et de flexibilité. Certains jours, nous sommes très contents. D’autres, on se pose des questions ».

Pas de consultations en ligne mais des conseils
Animoscope a déjà passé un cran de plus, qui fait toute la différence. L’équipe a en effet développé un outil qui permet de donner une orientation selon les symptômes de son animal. « Cela donne un pré-diagnostic et oriente sur le niveau de gravité de la pathologie ». Pour cela, il suffit juste de se rendre sur l’application Veto Check.

Il n’est pas possible, pour l’instant, de prendre rendez-vous en ligne comme sur Doctolib. Le site recense en revanche les coordonnées des vétérinaires les plus proches de l’endroit où habite l’internaute. Pas de consultation en ligne non plus, mais des conseils. Julien Tripet apporte quelques précisions : « Un vétérinaire n’a pas le droit de donner une consultation à distance sur un animal qu’il n’a pas vu dans son cabinet lors des douze mois précédents. Il est possible d’avoir des conseils qui ne déboucheront pas sur un diagnostic. Le vétérinaire peut apporter des solutions. »

Les bénéfices à être hébergés au Village by CA Nevers

Sur les aménagements du Village by Ca, entre les modules bureaux, les salles de réunion, l’espace rencontre, Julien Tripet y voit pas de nombreux avantages. En particulier au chapitre des loyers. « Ils sont très abordables. Des subventions de l’agglomération de Nevers et du Village by CA sont aussi versées ».

Être accompagné au Village by CA signifie aussi pouvoir bénéficier d’un réseau et d’un appui de l’équipe locale du Village by CA. « Ce peut être des formations proposées ».

Et reste encore un point, qui fait beaucoup pour des porteurs de projet : l’émulation. « On est entre gens qui créent. On échange. On se donne des coups de main ».

Lire la suite: www.lejdc.fr

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