Expert en nutrition-santé animale depuis plus de 50 ans, le Groupe CCPA est reconnu comme un acteur de référence par les professionnels de l’élevage du monde entier pour sa capacité à innover et son esprit de service en matière de technique d’élevage, d’optimisation nutritionnelle et de bien-être animal. Fort d’une longue expérience dans la valorisation de données, le Groupe a franchi une étape supplémentaire en 2017 en se dotant d’un comité digital chargé d’explorer de nouvelles pistes de services à valeur ajoutée en lien avec le développement de l’internet des objets (IoT) donnant une nouvelle dimension au concept de « ferme connectée ». Sous toutes les latitudes, les élevages sont en effet de plus en plus équipés de capteurs qui sont autant de sources de données exploitables à des fins de suivi, de prévision et donc de prise de décision – à condition, bien sûr, d’être en mesure de collecter, stocker, traiter et valoriser les données en question.
UNE APPROCHE TEST & LEARN
« Au moment où nous avons créé notre comité digital, c’était l’effervescence générale autour de l’IoT, du Big Data et de l’IA dans le milieu de l’alimentation animale. Certains annonçaient à grands renforts de publicité qu’ils allaient connecter des milliers de fermes et, grâce à l’IA et à la data, révolutionner tant la production que le bien-être animal », se souvient Nicolas Amet.
Nicolas Amet et son équipe choisissent une approche pragmatique : avancer pas à pas, en commençant par identifier, parmi les acteurs de cet écosystème, les partenaires possibles – en particulier les fournisseurs de capteurs et autres systèmes générant des données utiles pour répondre aux enjeux de qualité d’alimentation, de santé et de bien-être animal. « Nous avons ainsi constitué un premier réseau de partenaires nous donnant accès aux données des équipements déployés dans les élevages. Cela nous a permis de tester sur quelques fermes notre capacité technique à collecter les données qui pouvaient intéresser nos clients (les industriels de l’alimentation animale) et les clients de nos clients (les éleveurs). Nous avons ensuite réalisé des POC, des maquettes, des prototypes de logiciels, des mini-sites web afin d’explorer ce qu’il était réellement possible de faire à partir de ces données. L’intérêt de la démarche étant validé, nous nous sommes rapprochés de Keyrus pour bâtir l’infrastructure dont nous avions besoin pour élaborer et délivrer de nouveaux services de données », déclare Nicolas Amet.
UNE INFRASTRUCTURE « SCALABLE » DANS LE CLOUD, DU POC À L’INDUSTRIALISATION
Le premier acte de la mission confiée à Keyrus concerne la conception et la mise en œuvre de la base de données destinée à stocker les informations remontées par les différents types de capteurs en place dans les élevages, ainsi que la mise en place des premiers flux d’alimentation de cette base de données (une douzaine de sources pour commencer). Un des enjeux de cette phase était de créer un modèle de données permettant d’accueillir des données extrêmement diverses, de les historiser et de les consolider de façon à pouvoir les exploiter ensuite à différents niveau
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