La reconnaissance faciale utilisée pour protéger les singes

Concentrés sur les chimpanzés, les singes dorés et les lémuriens, les scientifiques ont composé une base de données rassemblant des milliers de photos de ces trois espèces. L’intelligence artificielle basée sur un réseau de neurones artificiels distingue chaque singe individuellement par les yeux ou les nuances de couleur et de texture des fourrures par exemple. Les scientifiques estiment sa fiabilité à plus de 90 % dans le compte rendu de leur étude. Ainsi, les acteurs de terrain n’ont qu’à ouvrir l’application mobile PrimID (sur Android), photographier le singe en face d’eux et questionner la base de données. « Si un singe capturé est identifié avec sa photographie par exemple, notre logiciel fournira des informations sur son origine, mais aussi des indices sur la capture elle-même ; cela permettra de prévenir d’autres trafics d’animaux dans le futur », s’enthousiasment les créateurs du dispositif.

Une invention capitale, car, comme le rappellent ces chercheurs, plus de 22 200 singes ont été victimes de ce commerce illégal en six ans. Prochaine étape pour les chercheurs ? « Grâce à nos collaborations avec des experts du domaine et des chercheurs sur le terrain, nous prévoyons d’élargir l’ensemble de nos données sur les primates pour améliorer encore la précision de la reconnaissance, et même développer un détecteur de visage, affirme Anil Jain, auteur principal de l’étude. De plus, nous prévoyons d’enrichir les données de PrimNet pour les ouvrir à d’autres espèces de singes menacés. »

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